

Titre : Notre-Dame de Paris, 1482
Auteur : Victor Hugo
Genre : Drame
Nombre de pages : 702
Éditions : Folio Classique (Gallimard)
Année : 1831
Prix : 8,17¤

« Après le roman pittoresque, mais prosaïque, de Walter Scott, écrit Hugo, il restera un autre roman à créer, plus beau et plus complet encore selon nous. C'est le roman à la fois drame et épopée, pittoresque mais poétique, réel mais idéal, vrai mais grand, qui enchâssera Walter Scott dans Homère. » Hugo a ainsi voulu enfermer dans une fiction « l'état des m½urs, des croyances, des lois, des arts, de la civilisation enfin au quinzième siècle. » Il y a aussi chez lui une extraordinaire sensibilité parisienne. Mais l'essentiel est ailleurs : dans l'imaginaire et la fantaisie qui dressent, au dessus du grouillement de la populace, des figures de légende, jeune femme pure, moine maudit, monstre au grand c½ur, la Esmeralda, Frollo, Quasimodo, avec pour décor une cathédrale d'épouvante.

______Lire un classique est toujours un défi pour moi. Même si, comme dans Notre-Dame de Paris, l'histoire m'intrigue et me passionne, j'ai toujours du mal à m'accrocher pendant la lecture, notamment à cause du vocabulaire utilisé, des termes techniques et de l'époque qui sont donc difficilement compréhensibles, et des longues, très longues descriptions qui sont faites. Malgré ce style particulier, si on s'accroche et qu'on dépasse ces "chapitres descriptifs", on découvre une histoire bouleversante, poignante, perturbante. Victor Hugo dépeint la société de l'époque, grâce aux descriptions des lieux, de la politique, des personnages, mais c'est aussi un roman atemporel. Bien que les m½urs aient changé, certaines choses resteront les mêmes quelque soit le siècle où l'on se trouve.
______Les descriptions, bien qu'elles soient assez lourdes et surtout conséquentes, sont parfaitement bien menées, ce qui témoigne de la partie historienne de la personnalité de Victor Hugo. On se retrouve plongé dans le Paris de 1482, et le décor nous apparaît comme réel et vivace.
______Les personnages sont tous, à leur manière, importants. On part de Pierre Gringoire, ce poète méconnu, pour rencontrer l'archidiacre Frollo, ce prêtre tourmenté, Quasimodo, l'être difforme et pourtant tellement humain, Esmeralda, la jeune femme pure, innocente et pleine de vie qui voit ses rêves et ses illusions s'effondrer brutalement et le capitaine Phoebus, beau jeune homme plutôt opportuniste. Cette histoire montre à quel point il ne faut pas se fier aux apparences, que la vraie personnalité de chacun est enfouie au plus profond de soi, et que c'est dans les moments les plus difficiles qu'on se rend compte de qui est vraiment une personne.
______Cette histoire m'a toujours attirée, de part la comédie musicale notamment, que je trouvais déjà très poignante, mais l'histoire originale la surpasse en de nombreux points. Les personnages sont encore plus réels, plus contrastés, leurs défauts et leurs qualités sont moins distinctes, et on découvre qu'il n'y a pas de "bon" et de "mauvais" à proprement parler, que chacun a sa part sombre. Une fois donc les difficultés premières surmontées lors de la lecture de ce livre, on plonge dans une histoire pleine de rebondissements, dans la tourmente du prêtre, dans l'apparition de l'humanité de Quasimodo, dans la passion amoureuse et pure d'Esmeralda, dans les mensonges de Phoebus. La chute de cette histoire, pas la fin première que l'on connait, mais bien la chute, est tout simplement surprenante. Quand on y réfléchit, on se rend compte qu'on y avait pensé, mais Victor Hugo nous a baladé dans son récit si aisément, qu'on se fait piéger et que cette chute nous surprend totalement.
______C'est donc un des classiques que je recommande. Si on réussit à s'accrocher et à ne pas abandonner la lecture quand on se trouve face à toutes les descriptions, on découvre une histoire qui en vaut la peine.
______Les descriptions, bien qu'elles soient assez lourdes et surtout conséquentes, sont parfaitement bien menées, ce qui témoigne de la partie historienne de la personnalité de Victor Hugo. On se retrouve plongé dans le Paris de 1482, et le décor nous apparaît comme réel et vivace.
______Les personnages sont tous, à leur manière, importants. On part de Pierre Gringoire, ce poète méconnu, pour rencontrer l'archidiacre Frollo, ce prêtre tourmenté, Quasimodo, l'être difforme et pourtant tellement humain, Esmeralda, la jeune femme pure, innocente et pleine de vie qui voit ses rêves et ses illusions s'effondrer brutalement et le capitaine Phoebus, beau jeune homme plutôt opportuniste. Cette histoire montre à quel point il ne faut pas se fier aux apparences, que la vraie personnalité de chacun est enfouie au plus profond de soi, et que c'est dans les moments les plus difficiles qu'on se rend compte de qui est vraiment une personne.
______Cette histoire m'a toujours attirée, de part la comédie musicale notamment, que je trouvais déjà très poignante, mais l'histoire originale la surpasse en de nombreux points. Les personnages sont encore plus réels, plus contrastés, leurs défauts et leurs qualités sont moins distinctes, et on découvre qu'il n'y a pas de "bon" et de "mauvais" à proprement parler, que chacun a sa part sombre. Une fois donc les difficultés premières surmontées lors de la lecture de ce livre, on plonge dans une histoire pleine de rebondissements, dans la tourmente du prêtre, dans l'apparition de l'humanité de Quasimodo, dans la passion amoureuse et pure d'Esmeralda, dans les mensonges de Phoebus. La chute de cette histoire, pas la fin première que l'on connait, mais bien la chute, est tout simplement surprenante. Quand on y réfléchit, on se rend compte qu'on y avait pensé, mais Victor Hugo nous a baladé dans son récit si aisément, qu'on se fait piéger et que cette chute nous surprend totalement.
______C'est donc un des classiques que je recommande. Si on réussit à s'accrocher et à ne pas abandonner la lecture quand on se trouve face à toutes les descriptions, on découvre une histoire qui en vaut la peine.


"Ce qui prouve cette vérité neuve : que les grands évènements ont des suites incalculables. "
"L'Egypte l'eût pris pour le dieu de ce temple ; le moyen âge l'en croyait le démon ; il en était l'âme."
"Sous la forme imprimerie, la pensée est plus impérissable que jamais ; elle est volatile, insaisissable, indestructible."
"L'Egypte l'eût pris pour le dieu de ce temple ; le moyen âge l'en croyait le démon ; il en était l'âme."
"Sous la forme imprimerie, la pensée est plus impérissable que jamais ; elle est volatile, insaisissable, indestructible."