

Titre : Entre Chiens et Loups – Tome 2 : La Couleur de la Haine
Auteur : Malorie Blackman
Genre : Science-fiction
Nombre de pages : 390
Éditions : Milan (Macadam)
Année : 2004
Prix : 12,50 ¤

« Imaginez un monde.
Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant, dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
Noirs et Blancs ne se mélangent pas. Jamais. Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum, ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir son camp et sa couleur. Mais pour certains, cette couleur prend une teinte dangereuse... celle de la haine. »
Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant, dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
Noirs et Blancs ne se mélangent pas. Jamais. Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum, ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir son camp et sa couleur. Mais pour certains, cette couleur prend une teinte dangereuse... celle de la haine. »


____Je croyais, après avoir lu et pleuré de nombreuses fois au cours du tome 1, être prête à affronter le tome 2. En effet, je me disais que ça ne pouvais pas être pire niveau sentiment, que de toute façon j'avais déjà pleuré toutes les larmes de mon corps... Eh bien visiblement, notre corps contient une réserve inépuisable de larmes, ou qui se remplit en dix secondes ! Et Malorie Blackman, une fois de plus, m'a totalement scotchée.
____ Le premier tome était un coup de c½ur, et un coup au c½ur, celui-ci l'es également. Je crois qu'il m'a encore plus chamboulée en fait. Dans le un, l'histoire d'amour est touchante, bouleversante, ainsi que l'évolution des personnages. Dans le tome 2, on suit Sephy qui a grandit également, pas tellement en âge, mais surtout en maturité. Elle doit s'occuper de sa fille, seule car elle ne supporte pas l'hypocrisie des gens autour d'elle, mais également parce qu'elle est rejetée de tous.
____ En parallèle à son histoire, nous suivons Judd, personnage que je hais mais qui me touche tout de même. Et c'est ça, le pire. Ce serait tellement plus simple de pouvoir le haïr, le voir tel un monstre, ce qu'il est d'ailleurs parfois. Mais c'est impossible. Dans ce tome, Malorie Blackman l'humanise, mais surtout on découvre ce qu'il ressent, ce qu'il vit, et on est pris dans son aventure. C'est une âme tellement torturée que j'ai été bouleversée par ses actes à maintes reprises. On sait qu'il a tort, et je suis persuadée qu'au fond de lui, il le sait également. Seulement il est aveuglé par sa haine et par sa peur. Car au final, c'est sa peur et sa solitude qui font de lui un être si incompris, et il extériorise ça dans sa haine envers les Primas, et envers Sephy.
____ Meggie, sa mère, le comprend bien avant tout le monde. C'est un personnage qui me touche beaucoup également, car elle a perdu ceux qu'elle aimait, certains définitivement, comme Lynette, Callum et son mari, d'autre de manière irrémédiable également, comme Judd.
____ Pour en revenir à Sephy, j'ai été tellement bouleversée pour elle tout au long de ce tome... Elle doit faire face à la cruauté des deux camps, car personne ne lui pardonne d'avoir eu Callie Rose et de l'avoir gardée. Ni les Primas qui la voient comme une traîtresse, ni les Nihils qui la voient comme une « pute à Nihils » et qui la rejettent. Certains, en apprenant à la connaître, l'acceptent, mais on voit que la frontière est toujours présente.
____ Dans le premier opus déjà, je me sentais impuissante face aux événements, mais je crois que c'est encore pire dans celui-ci. Je le suis encore pus attachée à Sephy qui tente bravement de vivre sans Callum et pour sa fille, mais c'est tellement dur pour elle... De tous les côtés elle s'en prend plein la tête, et maintes et maintes fois j'ai fermé les yeux pour me calmer tellement j'étais révoltée par ce que les autres lui faisaient vivre. Il était impossible qu'elle ne finisse pas par craquer... J'aurais tellement aimé lui dire que d'autres la soutenaient, que tous n'étaient pas aussi fixé sur les deux camps, Nihils contre Primas, comme celui qui aide Judd, Dylan, ou bien Morgan qui souhaite l'égalité, ou encore Cara, qui dit des choses tellement vraies à Judd... Mais une fois encore, on est impuissant face à la lâcheté des gens qui choisissent la voie de la facilité, celle de la haine, celle de suivre le mouvement au lieu de penser par eux-mêmes et de réfléchir cinq secondes.
____ C'est une suite à la hauteur de mes attentes, qui les surpasse même tellement j'ai été prise dans ce second tome. On y retrouve tout ce qui a fait que j'ai aimé le premier volet, et il continue à me prendre aux trippes, comme on dit. Je n'ai pas pu résister et j'ai de suite acheté la suite, car la fin est juste insoutenable ! Bien entendu, je prépare les tonnes de mouchoirs qui me seront sûrement une nouvelle fois nécessaires !
____ Le premier tome était un coup de c½ur, et un coup au c½ur, celui-ci l'es également. Je crois qu'il m'a encore plus chamboulée en fait. Dans le un, l'histoire d'amour est touchante, bouleversante, ainsi que l'évolution des personnages. Dans le tome 2, on suit Sephy qui a grandit également, pas tellement en âge, mais surtout en maturité. Elle doit s'occuper de sa fille, seule car elle ne supporte pas l'hypocrisie des gens autour d'elle, mais également parce qu'elle est rejetée de tous.
____ En parallèle à son histoire, nous suivons Judd, personnage que je hais mais qui me touche tout de même. Et c'est ça, le pire. Ce serait tellement plus simple de pouvoir le haïr, le voir tel un monstre, ce qu'il est d'ailleurs parfois. Mais c'est impossible. Dans ce tome, Malorie Blackman l'humanise, mais surtout on découvre ce qu'il ressent, ce qu'il vit, et on est pris dans son aventure. C'est une âme tellement torturée que j'ai été bouleversée par ses actes à maintes reprises. On sait qu'il a tort, et je suis persuadée qu'au fond de lui, il le sait également. Seulement il est aveuglé par sa haine et par sa peur. Car au final, c'est sa peur et sa solitude qui font de lui un être si incompris, et il extériorise ça dans sa haine envers les Primas, et envers Sephy.
____ Meggie, sa mère, le comprend bien avant tout le monde. C'est un personnage qui me touche beaucoup également, car elle a perdu ceux qu'elle aimait, certains définitivement, comme Lynette, Callum et son mari, d'autre de manière irrémédiable également, comme Judd.
____ Pour en revenir à Sephy, j'ai été tellement bouleversée pour elle tout au long de ce tome... Elle doit faire face à la cruauté des deux camps, car personne ne lui pardonne d'avoir eu Callie Rose et de l'avoir gardée. Ni les Primas qui la voient comme une traîtresse, ni les Nihils qui la voient comme une « pute à Nihils » et qui la rejettent. Certains, en apprenant à la connaître, l'acceptent, mais on voit que la frontière est toujours présente.
____ Dans le premier opus déjà, je me sentais impuissante face aux événements, mais je crois que c'est encore pire dans celui-ci. Je le suis encore pus attachée à Sephy qui tente bravement de vivre sans Callum et pour sa fille, mais c'est tellement dur pour elle... De tous les côtés elle s'en prend plein la tête, et maintes et maintes fois j'ai fermé les yeux pour me calmer tellement j'étais révoltée par ce que les autres lui faisaient vivre. Il était impossible qu'elle ne finisse pas par craquer... J'aurais tellement aimé lui dire que d'autres la soutenaient, que tous n'étaient pas aussi fixé sur les deux camps, Nihils contre Primas, comme celui qui aide Judd, Dylan, ou bien Morgan qui souhaite l'égalité, ou encore Cara, qui dit des choses tellement vraies à Judd... Mais une fois encore, on est impuissant face à la lâcheté des gens qui choisissent la voie de la facilité, celle de la haine, celle de suivre le mouvement au lieu de penser par eux-mêmes et de réfléchir cinq secondes.
____ C'est une suite à la hauteur de mes attentes, qui les surpasse même tellement j'ai été prise dans ce second tome. On y retrouve tout ce qui a fait que j'ai aimé le premier volet, et il continue à me prendre aux trippes, comme on dit. Je n'ai pas pu résister et j'ai de suite acheté la suite, car la fin est juste insoutenable ! Bien entendu, je prépare les tonnes de mouchoirs qui me seront sûrement une nouvelle fois nécessaires !


« Quand sommes-nous devenus des emblèmes, Callum et moi ? Des symboles et d'autres conneries du même genre ? Quand avons-nous cessé d'être tout simplement des êtres humains ? »
« Tous ces gens qui ont téléphoné à l'hôpital pour cracher leur venin, leur haine – les Primas comme les Nihils ! Les deux faces d'une même médaille : leurs points de vue sont extrêmes et opposés mais au fond, ils ont le même discours haineux. »
« Tous ces gens qui ont téléphoné à l'hôpital pour cracher leur venin, leur haine – les Primas comme les Nihils ! Les deux faces d'une même médaille : leurs points de vue sont extrêmes et opposés mais au fond, ils ont le même discours haineux. »