

Titre : Sanatorium
Auteur : Johanna Zaïre
Genre : Policier / Thriller, Surnaturel
Nombre de pages : 200 (version E-book)
Éditions : The Book Edition
Année : 2013
Prix : Livre papier : 12,50 ¤ ; E-Book : 2,50 ¤
Boutique : The Book Editions
Page Facebook officielle de l'auteure : Johanna Zaïre Officielle
Site officiel de l'auteure : Johanna Zaïre Officiel

Le lendemain de Halloween, une jeune fille se rend dans le commissariat du village de Kingsley. Elle est exténuée et mutilée. Elle déclare que ses amis ont été tués dans un sanatorium non loin de là. Cependant, malgré les recherches, tout porte à croire que la déclaration de la jeune fille est fictive.

[EN PARTENARIAT AVEC JOHANNA ZAÏRE]
______Tout d'abord, je tiens à remercier Johanna Zaïre pour ce partenariat. Cela m'a fait plaisir de découvrir une nouvelle auteure que je ne connaissais pas. Néanmoins, je préfère le dire tout de suite, je ressors mitigée de cette lecture. L'histoire est bien, a du sens et on y croit vraiment, mais ce sont d'autres détails qui m'ont dérangée. J'expliquerai cela plus bas.
______D'abord, parlons de la couverture de ce roman. On devine une jeune fille en tenue d'hôpital au vu de la robe blanche et de la mèche de cheveux. Que ce soit sur sa robe ou sa main, la jeune fille est tâchée de sang. Les couleurs, vives et à l'opposé l'une de l'autre, annoncent déjà un roman énigmatique et sanglant, et ça, j'aime beaucoup. Et en plus, la couverture prend tout son sens à la lecture.
______Le soir d'Halloween à Kingsley, ville du Nord de la France, cinq amis décident de se faire peur en entrant dans un sanatorium désaffecté. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu : la blague tourne au cauchemar et ils doivent faire face aux fantômes du passé. Seule l'une des filles ressort de l'endroit, prévenant ainsi la police qui va mener une enquête. Mais plus les inspecteurs creusent, et plus les éléments deviennent troublants...
______Pour ce qui est des personnages, ils sont nombreux, donc je ne vais nommer que les principaux. Nous avons donc les cinq amis : Robbie Grey, un farceur invétéré ; Kevin Brének, un garçon un peu prétentieux jouant avec le danger ; Sara Flynn, une fille réaliste mais qui préfère prendre du recul ; Ambre Daniels, la plus raisonnable du groupe qui se laisse finalement entraîner malgré sa frayeur ; et Sam Héléker, la curieuse du groupe qui a une envie folle de s'amuser. Puis viennent les inspecteurs de police : Gary Wilson et Jeff Waltz. Le premier, s'étant fait attaquer, accepte de croire aux faits surnaturels, tandis que le second, les pieds sur terre et à l'humour mordant, refuse de le croire. Ils forment une belle équipe ces deux-là, je les ai bien aimé, et c'est d'ailleurs eux que j'ai le plus apprécié, Gary en particulier. Et enfin, il y a Judith, une jeune fille autrefois patiente du sanatorium, à la fois attirante et dérangée, attendrissante et effrayante.
______Voilà pour ce qui est des personnages. Je ne peux en dire plus sur chacun car nous n'en savons pas plus (à part sur Judith, mais je ne vais pas dévoiler le c½ur de ce personnage non plus, c'est aussi grâce à elle que naît le mystère). La première chose qui m'a chiffonnée dans cette histoire, c'est que les personnages ne sont pas développés. Trop superficiels, je ne suis donc pas parvenue à m'attacher aux cinq amis, à qui pourtant il arrive des misères. De même pour les inspecteurs de police et tous les autres (à part Judith) : je les ai trouvés creux, sans profondeur, pâles et sans reflets. C'est bien dommage parce que l'histoire est bien, elle a une bonne trame. Or, sans le développement des personnages et de leur psychologie, on n'arrive pas à rentrer dedans, à s'impliquer autant que le sont sensés l'être ces personnages justement.
______Autre chose que j'ai trouvée trop effacée : les sentiments. Il n'y en a quasiment pas, alors cela a été dur pour moi de me prendre au jeu de la peur. Et pourtant, j'ai lu ce livre la veille d'Halloween et en pleine nuit, de quoi ficher les jetons quand on sait ce que le roman contient. Mais non, je n'ai pas eu peur, ni même frissonné. Dommage, parce que si les sentiments avaient été plus développés, je sais que je me serais prêtée au jeu sans même m'en rendre compte, et que j'aurais flippé aussi.
______Vous l'aurez compris, je suis rentrée dans les détails qui m'ont dérangée et qui m'ont empêchée de vraiment rentrer dans l'histoire, d'être totalement emportée. Et cela ne s'arrête pas là, malheureusement. Étant bêta-lectrice à mes heures perdues et m'arrêtant souvent sur les détails (car c'est eux qui font finalement la cohérence de l'histoire), je repère régulièrement des choses qu'un lecteur « classique » ne voit pas. Dans Sanatorium, j'ai repéré des incohérences, certes petites, mais qui, accumulées, font douter des recherches de l'auteure et de la cohérence de l'enquête policière.
______Premièrement, l'auteure nomme plusieurs fois le commissariat de police comme « la base ». Étant donné qu'il s'agit de la police et non de l'armée, j'ai trouvé cela inapproprié. Deuxièmement, les inspecteurs découvrent 2 cadavres dans le sanatorium lors de leur première visite, mais ne s'inquiètent pas, ne se posent pas de questions et décident de repartir les mains dans les poches, sans prévenir personne. Des inspecteurs qui ne sécurisent pas les lieux à la découverte de 2 cadavres, certes des squelettes, ni n'appellent de renforts ? Pour moi, ça s'appelle de l'incompétence, et je ne confierais pas une enquête à des gens qui négligent des preuves... Troisièmement, les deux inspecteurs indiquent dans leur rapport pour le Lieutenant qu'il n'y avait aucune trace de sang dans le sanatorium alors qu'ils en ont pourtant bel et bien retrouvée une sur le mur à côté de la porte qui descend vers la morgue. Quatrièmement, Rose Sand était au sanatorium en 1963 et soignait des blessés de guerre. Certes, mais est-ce ceux de la Grande Guerre, ceux de la Seconde Guerre Mondiale, ou ceux de la Guerre d'Algérie ? Car les époques étant différentes, les attaques ennemies aussi, je pense que les soins l'étaient aussi, et j'ai trouvé cette explication assez floue. Certains diront que je chipote ; d'autres que je veille aux détails faisant (ou détruisant) la cohérence de l'histoire. Cinquièmement, on nous donne certains prénoms d'enfants lorsqu'on nous présente les amis de Judith et, deux pages plus loin, il y en a d'autres, ne correspondant en rien à ceux donnés précédemment. Cela m'a perturbée : ces personnages inconnus étaient-ils vraiment des amis de Judith, amis qu'on ne voit pourtant jamais (je parle ici de Cyril et Amandine), ou est-ce une erreur de l'auteure, qui voulait mettre les prénoms des véritables amis et qui s'est trompée ? Bref, cela m'a embrouillée un certain temps, car une réplique devient bancale à cause de ça. J'ai réussi à comprendre ce que l'auteure voulait dire mais voilà quoi, c'est dommage. Sixièmement, l'histoire se passe en France mais les personnages n'ont pas des noms Français, mais plutôt à consonance Anglaise ou Allemande. J'aime bien, là n'est pas le problème, mais ça ne correspond pas à une histoire qui se passe en France. Et enfin, septièmement, et je crois que c'est la plus grosse incohérence que j'ai relevée : les cadavres ne partent pas au laboratoire, chez les scientifiques du labo, mais à l'IML (Institut Médico-Légal), chez le médecin légiste ! Ça comme erreur dans un roman policier, j'y ai trouvé vraiment gros...
______À part ça, j'ai retrouvé une ou deux fautes (rien de grave cependant), des virgules mal placées ou oubliées (et comme la ponctuation est le souffle du récit, je ne peux que conseiller à l'auteure d'y faire très attention, même si je sais qu'il est particulièrement difficile de doser les virgules), et des erreurs de concordance de temps lors de la troisième partie. Il y a une nette hésitation entre l'emploi des passés simples (passé simple & imparfait) et des passés composés (passé composés & plus-que-parfait). Cela finit par embrouiller, car on est un coup ancré dans le passé avec le personnage (« C'est pourquoi je questionnai Benjamin Teller à son propos. »), et un coup on le suit, comme s'il contait une histoire (« Je n'ai pas patienté longtemps avant que le chef de l'établissement ne fasse son apparition. »). J'ai aussi trouvé que les paragraphes de narration sont trop en bloc, qu'ils manquent d'aération par des retours à la ligne et des alinéas. Cela permet une lecture plus agréable, tout comme des incises n'auraient pas été de trop dans les dialogues. Là, il n'y en a que quelques-unes en 200 pages, j'ai trouvé cela fort peu et ça m'a bien manqué, car on aurait ainsi pu connaître le ton employé par la personne qui parle.
______Sinon, Johanna Zaïre a un style d'écriture simple mais entraînant. Malgré tous les défauts que j'ai trouvés à Sanatorium, j'ai lu le roman en seulement quelques heures. L'histoire est prenante, et donne envie de connaître le dénouement. D'ailleurs, en parlant de ça, je ne m'attendais pas du tout à cette fin-là. Je pensais à quelque chose de plus... surnaturel, comme c'était parti, quoi. Et non. Je n'ai pas été déçue par cette fin, loin de là, car j'ai été surprise. Agréablement surprise. Et quand on y repense, le soir alors qu'il fait nuit noire (et qu'on approche dangereusement d'Halloween), on se dit que c'est mieux d'avoir eu cette fin-là plutôt qu'une autre.
______En bref, un roman prenant malgré des choses à revoir, composé d'une plume très agréable, qu'il fait plaisir de lire. Des personnages qui auraient mérité d'être plus étoffés, car là, on reste bien trop en surface, les rendant bien trop lisses pour qu'on puisse s'attacher à eux. Néanmoins, l'histoire en elle-même est bien, construite, intrigante, avec une fin surprenante et inattendue, et il est intéressant de voir comment Johanna Zaïre mêle le surnaturel et le policier. De ce fait, je pense qu'il serait bon de retravailler le manuscrit, car cela en vaudrait vraiment la peine, et permettrait à l'histoire d'être cohérente de A à Z et ce dans les moindres détails.
______D'abord, parlons de la couverture de ce roman. On devine une jeune fille en tenue d'hôpital au vu de la robe blanche et de la mèche de cheveux. Que ce soit sur sa robe ou sa main, la jeune fille est tâchée de sang. Les couleurs, vives et à l'opposé l'une de l'autre, annoncent déjà un roman énigmatique et sanglant, et ça, j'aime beaucoup. Et en plus, la couverture prend tout son sens à la lecture.
______Le soir d'Halloween à Kingsley, ville du Nord de la France, cinq amis décident de se faire peur en entrant dans un sanatorium désaffecté. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu : la blague tourne au cauchemar et ils doivent faire face aux fantômes du passé. Seule l'une des filles ressort de l'endroit, prévenant ainsi la police qui va mener une enquête. Mais plus les inspecteurs creusent, et plus les éléments deviennent troublants...
______Pour ce qui est des personnages, ils sont nombreux, donc je ne vais nommer que les principaux. Nous avons donc les cinq amis : Robbie Grey, un farceur invétéré ; Kevin Brének, un garçon un peu prétentieux jouant avec le danger ; Sara Flynn, une fille réaliste mais qui préfère prendre du recul ; Ambre Daniels, la plus raisonnable du groupe qui se laisse finalement entraîner malgré sa frayeur ; et Sam Héléker, la curieuse du groupe qui a une envie folle de s'amuser. Puis viennent les inspecteurs de police : Gary Wilson et Jeff Waltz. Le premier, s'étant fait attaquer, accepte de croire aux faits surnaturels, tandis que le second, les pieds sur terre et à l'humour mordant, refuse de le croire. Ils forment une belle équipe ces deux-là, je les ai bien aimé, et c'est d'ailleurs eux que j'ai le plus apprécié, Gary en particulier. Et enfin, il y a Judith, une jeune fille autrefois patiente du sanatorium, à la fois attirante et dérangée, attendrissante et effrayante.
______Voilà pour ce qui est des personnages. Je ne peux en dire plus sur chacun car nous n'en savons pas plus (à part sur Judith, mais je ne vais pas dévoiler le c½ur de ce personnage non plus, c'est aussi grâce à elle que naît le mystère). La première chose qui m'a chiffonnée dans cette histoire, c'est que les personnages ne sont pas développés. Trop superficiels, je ne suis donc pas parvenue à m'attacher aux cinq amis, à qui pourtant il arrive des misères. De même pour les inspecteurs de police et tous les autres (à part Judith) : je les ai trouvés creux, sans profondeur, pâles et sans reflets. C'est bien dommage parce que l'histoire est bien, elle a une bonne trame. Or, sans le développement des personnages et de leur psychologie, on n'arrive pas à rentrer dedans, à s'impliquer autant que le sont sensés l'être ces personnages justement.
______Autre chose que j'ai trouvée trop effacée : les sentiments. Il n'y en a quasiment pas, alors cela a été dur pour moi de me prendre au jeu de la peur. Et pourtant, j'ai lu ce livre la veille d'Halloween et en pleine nuit, de quoi ficher les jetons quand on sait ce que le roman contient. Mais non, je n'ai pas eu peur, ni même frissonné. Dommage, parce que si les sentiments avaient été plus développés, je sais que je me serais prêtée au jeu sans même m'en rendre compte, et que j'aurais flippé aussi.
______Vous l'aurez compris, je suis rentrée dans les détails qui m'ont dérangée et qui m'ont empêchée de vraiment rentrer dans l'histoire, d'être totalement emportée. Et cela ne s'arrête pas là, malheureusement. Étant bêta-lectrice à mes heures perdues et m'arrêtant souvent sur les détails (car c'est eux qui font finalement la cohérence de l'histoire), je repère régulièrement des choses qu'un lecteur « classique » ne voit pas. Dans Sanatorium, j'ai repéré des incohérences, certes petites, mais qui, accumulées, font douter des recherches de l'auteure et de la cohérence de l'enquête policière.
______Premièrement, l'auteure nomme plusieurs fois le commissariat de police comme « la base ». Étant donné qu'il s'agit de la police et non de l'armée, j'ai trouvé cela inapproprié. Deuxièmement, les inspecteurs découvrent 2 cadavres dans le sanatorium lors de leur première visite, mais ne s'inquiètent pas, ne se posent pas de questions et décident de repartir les mains dans les poches, sans prévenir personne. Des inspecteurs qui ne sécurisent pas les lieux à la découverte de 2 cadavres, certes des squelettes, ni n'appellent de renforts ? Pour moi, ça s'appelle de l'incompétence, et je ne confierais pas une enquête à des gens qui négligent des preuves... Troisièmement, les deux inspecteurs indiquent dans leur rapport pour le Lieutenant qu'il n'y avait aucune trace de sang dans le sanatorium alors qu'ils en ont pourtant bel et bien retrouvée une sur le mur à côté de la porte qui descend vers la morgue. Quatrièmement, Rose Sand était au sanatorium en 1963 et soignait des blessés de guerre. Certes, mais est-ce ceux de la Grande Guerre, ceux de la Seconde Guerre Mondiale, ou ceux de la Guerre d'Algérie ? Car les époques étant différentes, les attaques ennemies aussi, je pense que les soins l'étaient aussi, et j'ai trouvé cette explication assez floue. Certains diront que je chipote ; d'autres que je veille aux détails faisant (ou détruisant) la cohérence de l'histoire. Cinquièmement, on nous donne certains prénoms d'enfants lorsqu'on nous présente les amis de Judith et, deux pages plus loin, il y en a d'autres, ne correspondant en rien à ceux donnés précédemment. Cela m'a perturbée : ces personnages inconnus étaient-ils vraiment des amis de Judith, amis qu'on ne voit pourtant jamais (je parle ici de Cyril et Amandine), ou est-ce une erreur de l'auteure, qui voulait mettre les prénoms des véritables amis et qui s'est trompée ? Bref, cela m'a embrouillée un certain temps, car une réplique devient bancale à cause de ça. J'ai réussi à comprendre ce que l'auteure voulait dire mais voilà quoi, c'est dommage. Sixièmement, l'histoire se passe en France mais les personnages n'ont pas des noms Français, mais plutôt à consonance Anglaise ou Allemande. J'aime bien, là n'est pas le problème, mais ça ne correspond pas à une histoire qui se passe en France. Et enfin, septièmement, et je crois que c'est la plus grosse incohérence que j'ai relevée : les cadavres ne partent pas au laboratoire, chez les scientifiques du labo, mais à l'IML (Institut Médico-Légal), chez le médecin légiste ! Ça comme erreur dans un roman policier, j'y ai trouvé vraiment gros...
______À part ça, j'ai retrouvé une ou deux fautes (rien de grave cependant), des virgules mal placées ou oubliées (et comme la ponctuation est le souffle du récit, je ne peux que conseiller à l'auteure d'y faire très attention, même si je sais qu'il est particulièrement difficile de doser les virgules), et des erreurs de concordance de temps lors de la troisième partie. Il y a une nette hésitation entre l'emploi des passés simples (passé simple & imparfait) et des passés composés (passé composés & plus-que-parfait). Cela finit par embrouiller, car on est un coup ancré dans le passé avec le personnage (« C'est pourquoi je questionnai Benjamin Teller à son propos. »), et un coup on le suit, comme s'il contait une histoire (« Je n'ai pas patienté longtemps avant que le chef de l'établissement ne fasse son apparition. »). J'ai aussi trouvé que les paragraphes de narration sont trop en bloc, qu'ils manquent d'aération par des retours à la ligne et des alinéas. Cela permet une lecture plus agréable, tout comme des incises n'auraient pas été de trop dans les dialogues. Là, il n'y en a que quelques-unes en 200 pages, j'ai trouvé cela fort peu et ça m'a bien manqué, car on aurait ainsi pu connaître le ton employé par la personne qui parle.
______Sinon, Johanna Zaïre a un style d'écriture simple mais entraînant. Malgré tous les défauts que j'ai trouvés à Sanatorium, j'ai lu le roman en seulement quelques heures. L'histoire est prenante, et donne envie de connaître le dénouement. D'ailleurs, en parlant de ça, je ne m'attendais pas du tout à cette fin-là. Je pensais à quelque chose de plus... surnaturel, comme c'était parti, quoi. Et non. Je n'ai pas été déçue par cette fin, loin de là, car j'ai été surprise. Agréablement surprise. Et quand on y repense, le soir alors qu'il fait nuit noire (et qu'on approche dangereusement d'Halloween), on se dit que c'est mieux d'avoir eu cette fin-là plutôt qu'une autre.
______En bref, un roman prenant malgré des choses à revoir, composé d'une plume très agréable, qu'il fait plaisir de lire. Des personnages qui auraient mérité d'être plus étoffés, car là, on reste bien trop en surface, les rendant bien trop lisses pour qu'on puisse s'attacher à eux. Néanmoins, l'histoire en elle-même est bien, construite, intrigante, avec une fin surprenante et inattendue, et il est intéressant de voir comment Johanna Zaïre mêle le surnaturel et le policier. De ce fait, je pense qu'il serait bon de retravailler le manuscrit, car cela en vaudrait vraiment la peine, et permettrait à l'histoire d'être cohérente de A à Z et ce dans les moindres détails.

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[EN PARTENARIAT AVEC JOHANNA ZAÏRE]
______C'est le premier Service Presse qui nous a été proposé, et je dois reconnaître que si, au début, cela m'a un peu stressée, je n'ai pas été déçue, alors je remercie également l'auteure, Johanna Zaïre, pour nous l'avoir soumis. L'angoisse est permanente dans ce récit, les hypothèses fusent dans le cerveau, donc autant vous dire que cette histoire remplit très bien son rôle de thriller.
______L'ayant lu en e-book, je n'avais pas la couverture sous les yeux mais elle est très représentative de l'histoire. La mèche blonde et la main ensanglantée trouveront signification pendant le récit, et la présence du sang est assez explicite dans le résumé lui-même. Le contraste linge blanc / tâches rouge sang donne une atmosphère angoissante à cette couverture, la rendant sombre malgré sa luminosité apparente.
______J'ai lu ce livre deux fois : la première pour ne m'occuper que de l'aspect fond de l'histoire, qui a d'ailleurs été très rapide tellement j'ai été prise dans le récit ; et une seconde pour me poser un peu et mieux l'analyser.
______La première lecture a été très agréable. En fait, j'ai été emportée par les différents récits, par les explications obtenues par les enquêteurs et par les actions en elles-mêmes, leur suspens et l'angoisse que certains passages ont entraîné chez moi. J'ai été très surprise par le thème de l'histoire, ça m'a tétanisée et je ne savais qu'une seule chose : il fallait que je continue ma lecture pour comprendre tout ça. M'arrêter était trop angoissant, et c'est pour ça que j'ai dévoré ce livre à la première lecture. J'ai relevé quelques incohérences, quelques fautes de grammaire, mais elles ont été reléguées au second plan face à l'atmosphère sombre qui se dégageait de l'histoire. J'ai été très surprise par la chute, et j'ai adoré cette fin, qui me convient parfaitement !
______La seconde lecture, plus attentive, elle, a été plus laborieuse. Elle a même été très difficile, en réalité. Comme je connaissais l'histoire et savais à quoi m'attendre, j'ai pu m'intéresser au fond et à la forme, et j'ai parfois eu beaucoup de mal à comprendre certaines phrases. En réalité, ce n'est pas le fond qui m'a perturbée : l'intrigue et les rebondissements sont bien menés, et une fois encore j'ai été prise dans l'histoire. Quelques étrangetés m'ont un peu perturbée, cependant, comme la disparition de l'un des amis de Judith. En effet, il n'apparaît pas au départ, puis le revoilà comme un cheveu sur la soupe au moment opportun. Inattention de l'auteure ou rajout à la dernière minute, en tout cas, cela reste perturbant. De plus, les dialogues en eux-mêmes étaient parfois un peu léger, m'ont fait sourire, même, car je les trouvais peu intéressants voire décalés par rapport au texte. Cependant, les très bonnes descriptions des lieux viennent contrebalancer cet effet un peu « léger ». Je regrette seulement que la psychologie des personnages n'ait pas été plus approfondie, et je pense qu'il n'aurait pas été inutile de retravailler ce point, tant pour capter l'attention du lecteur que pour attiser l'atmosphère inquiétante de l'histoire.
______Le problème de cette seconde lecture, donc, s'est plus trouvé au niveau de la forme. Et pour tout dire, ce qui m'a particulièrement gênée, ce sont les virgules. Plusieurs fois j'ai du relire les phrases pour en comprendre le sens, et parfois même en abandonnant car il était impossible de savoir ce qu'avait voulu dire l'auteure. Comme j'écris aussi, je sais que placer les virgules est une tâche réellement complexe, et j'ai moi-même du mal à le faire parfois, mais là, c'était quasiment à toutes les phrases, et ça bloque vraiment pour la lecture... Ce qui est vraiment dommage étant donné le potentiel de cette histoire et de cette auteure. Seulement, trop de virgules dans certaines phrases qui cassent le rythme, qui parfois font écarquiller les yeux car elles coupent la phrase en plein milieu, sans aucune logique, ou encore à l'inverse certaines phrases non coupées qui auraient dû l'être, eh bien tout ça ça fait beaucoup et ça pourrait déranger certains lecteurs attentifs. Je pense qu'il aurait fallu encore quelques relecture et un travail plus important sur la syntaxe pour rendre cette histoire meilleure et plus agréable.
______En résumé, une intrigue très bien menée qui nous plonge dans une atmosphère angoissante et même macabre, qui donne la chair de poule, avec de très bonnes descriptions même si le manque de précision sur les personnages nous empêche de nous attacher à eux et que la syntaxe et le rythme des phrases serait à revoir. Une bonne lecture, donc, mais qui pourrait faire sourciller des personnes trop attentives.
______L'ayant lu en e-book, je n'avais pas la couverture sous les yeux mais elle est très représentative de l'histoire. La mèche blonde et la main ensanglantée trouveront signification pendant le récit, et la présence du sang est assez explicite dans le résumé lui-même. Le contraste linge blanc / tâches rouge sang donne une atmosphère angoissante à cette couverture, la rendant sombre malgré sa luminosité apparente.
______J'ai lu ce livre deux fois : la première pour ne m'occuper que de l'aspect fond de l'histoire, qui a d'ailleurs été très rapide tellement j'ai été prise dans le récit ; et une seconde pour me poser un peu et mieux l'analyser.
______La première lecture a été très agréable. En fait, j'ai été emportée par les différents récits, par les explications obtenues par les enquêteurs et par les actions en elles-mêmes, leur suspens et l'angoisse que certains passages ont entraîné chez moi. J'ai été très surprise par le thème de l'histoire, ça m'a tétanisée et je ne savais qu'une seule chose : il fallait que je continue ma lecture pour comprendre tout ça. M'arrêter était trop angoissant, et c'est pour ça que j'ai dévoré ce livre à la première lecture. J'ai relevé quelques incohérences, quelques fautes de grammaire, mais elles ont été reléguées au second plan face à l'atmosphère sombre qui se dégageait de l'histoire. J'ai été très surprise par la chute, et j'ai adoré cette fin, qui me convient parfaitement !
______La seconde lecture, plus attentive, elle, a été plus laborieuse. Elle a même été très difficile, en réalité. Comme je connaissais l'histoire et savais à quoi m'attendre, j'ai pu m'intéresser au fond et à la forme, et j'ai parfois eu beaucoup de mal à comprendre certaines phrases. En réalité, ce n'est pas le fond qui m'a perturbée : l'intrigue et les rebondissements sont bien menés, et une fois encore j'ai été prise dans l'histoire. Quelques étrangetés m'ont un peu perturbée, cependant, comme la disparition de l'un des amis de Judith. En effet, il n'apparaît pas au départ, puis le revoilà comme un cheveu sur la soupe au moment opportun. Inattention de l'auteure ou rajout à la dernière minute, en tout cas, cela reste perturbant. De plus, les dialogues en eux-mêmes étaient parfois un peu léger, m'ont fait sourire, même, car je les trouvais peu intéressants voire décalés par rapport au texte. Cependant, les très bonnes descriptions des lieux viennent contrebalancer cet effet un peu « léger ». Je regrette seulement que la psychologie des personnages n'ait pas été plus approfondie, et je pense qu'il n'aurait pas été inutile de retravailler ce point, tant pour capter l'attention du lecteur que pour attiser l'atmosphère inquiétante de l'histoire.
______Le problème de cette seconde lecture, donc, s'est plus trouvé au niveau de la forme. Et pour tout dire, ce qui m'a particulièrement gênée, ce sont les virgules. Plusieurs fois j'ai du relire les phrases pour en comprendre le sens, et parfois même en abandonnant car il était impossible de savoir ce qu'avait voulu dire l'auteure. Comme j'écris aussi, je sais que placer les virgules est une tâche réellement complexe, et j'ai moi-même du mal à le faire parfois, mais là, c'était quasiment à toutes les phrases, et ça bloque vraiment pour la lecture... Ce qui est vraiment dommage étant donné le potentiel de cette histoire et de cette auteure. Seulement, trop de virgules dans certaines phrases qui cassent le rythme, qui parfois font écarquiller les yeux car elles coupent la phrase en plein milieu, sans aucune logique, ou encore à l'inverse certaines phrases non coupées qui auraient dû l'être, eh bien tout ça ça fait beaucoup et ça pourrait déranger certains lecteurs attentifs. Je pense qu'il aurait fallu encore quelques relecture et un travail plus important sur la syntaxe pour rendre cette histoire meilleure et plus agréable.
______En résumé, une intrigue très bien menée qui nous plonge dans une atmosphère angoissante et même macabre, qui donne la chair de poule, avec de très bonnes descriptions même si le manque de précision sur les personnages nous empêche de nous attacher à eux et que la syntaxe et le rythme des phrases serait à revoir. Une bonne lecture, donc, mais qui pourrait faire sourciller des personnes trop attentives.


« À ce qu'on dit, lors de la mort, c'est le corps qui meurt, mais l'âme elle, est toujours attisée par notre vécu. Et pour ceux qui ont mal vécu, il est difficile de se sentir libre de partir, à cause des regrets. »
« Faut-il voir pour croire ou croire pour voir ? »
« Faut-il voir pour croire ou croire pour voir ? »

Les-mots-de-Letizia, Posté le dimanche 08 décembre 2013 12:17
J'ai aussi un partenariat avec cette auteure^^