

Titre : Nos étoiles contraires
Auteur : John Green
Genre : Romance, Drame
Nombre de pages : 327
Éditions : France Loisirs
Année : 2009
Prix : 13,95 ¤

« Hazel est malade. Gravement. Augustus est en rémission. Elle a 16 ans, lui 17. Dès leur rencontre, en groupe de soutien, il est charmé par son originalité, elle est séduite tout court. Ils ont le même humour, le même regard sans concession et leur complicité est immédiate. C'est le début d'une magnifique histoire d'amour et d'amitié. »

Cela faisait un moment que je voulais ce livre, car les chroniques que j'avais pu en lire ainsi que le résumé m'avaient donné l'eau à la bouche, mais je l'avais un peu oublié. Puis, j'ai découvert la bande annonce VO de l'adaptation cinématographique qui sortira bientôt, et j'ai découvert qu'il était disponible sur France Loisirs. J'ai saisi l'occasion, et c'est une merveilleuse découverte, frôlant le coup de c½ur.
Hazel a un cancer, et même s'il est stabilisé par un nouveau médicament, elle sait qu'elle est condamnée. Elle-même se compare à une grenade prête à tout exploser, entraînant les gens qui tiennent à elle avec elle. Mais pour faire plaisir à ses parents, elle va dans un groupe de soutien, même si la plupart du temps elle n'écoute pas ou échange des signes avec Isaac, un autre malade du cercle. Puis un jour, il ramène avec lui un très charmant jeune homme en rémission, Augustus. Ce dernier est tout de suite captivé par Hazel, et on sait qu'une amitié va naître entre eux, car leurs caractères sont assez similaires, même s'ils restent différents par bien des aspects.
Au départ, je ne pensais pas autant apprécier ce livre. L'histoire avance à son rythme, sans grandes actions mais sans longueurs non plus, et on suit le quotidien d'Hazel. C'est une jeune femme qui a beaucoup d'humour et qui ne veut pas faire de sa situation quelque chose inspirant la pitié. Elle ne veut pas devenir son cancer, mais être elle-même. De plus, elle est très franche envers elle-même et sa situation. Elle ne se fait pas d'idée et décrit sa vie sans fioriture, ce qui est très appréciable. Ce n'est pas rose, ce n'est pas totalement noir non plus. C'est juste réaliste. Et c'est ce qui m'a peu à peu captivée, car j'ai pénétré dans son histoire avec une grande facilité, et les pages ont défilé toutes seules. Je l'ai lu en une après-midi, et je ne regrette absolument pas cette découverte, même si quelques larmes ont coulé.
En plus de cette jeune fille, on fait la connaissance d'Augustus, que j'ai rapidement apprécié, de par la description qu'en fait Hazel, mais également grâce au comportement qu'il adopte en sa présence. Il m'a tiré des sourires un peu niais, très « girly », mais c'était vraiment appréciable et leur histoire se passe en douceur, même si elle est hachée à cause de leurs problèmes de santé respectifs.
J'ai adoré la quête qu'ils mènent et les aventures qu'ils vivent, et j'ai surtout aimé les vivre avec eux. Ils sont pétillants de vie et même si parfois des moments plus sombres viennent perturber le reste, c'est également un côté de la vie qu'il faut prendre en compte et que l'auteur n'a pas oublié. Je crois que c'est aussi pour cela que j'ai beaucoup aimé cette histoire : même dans les moments plus romantiques ou plus « adolescents », ça reste réaliste et sans chichis. Hazel décrit ce qu'elle voit et ne ment pas sur ce qu'elle ressent, et c'est aussi pour ça qu'on s'attache à elle.
J'ai forcément lâché quelques larmes à la fin, car même si on se doute de certains événements, ça n'empêche pas qu'ils nous blessent et nous mettent en colère. Mais Hazel reste forte jusqu'au bout, et c'est ce qui fait que je l'admire, en un sens.
En bref, c'est une histoire à la fois simple et complexe, douce et triste, mais réaliste et qui n'en rajoute pas. La plume de l'auteur est très agréable à suivre et nous entraine plus qu'on ne pourrait le croire. Une très bonne découverte, donc, et un bon moment passé en compagnie d'Hazel.


« Conclusion, je ne mentais pas vraiment. Je choisissais juste une vérité parmi d'autres. »
Regina-Falange, Posté le samedi 28 juin 2014 17:20
Une très belle histoire. Qui fait souvent rire, mais qui fait couler aussi quelques larmes. J'ai hâte de voir l’adaptation.
Puis cette couverture de FL est superbe, enfin moi je l'adore, elle va très bien à l'histoire.
PS) j'ai rajouté ta chronique (c'est fou j'ai zappé plein de trucs oups)