

Titre : Les Sorcières de Salers – Tome 1 : Le Renard à Neuf Queues
Auteur : Virginia Besson Robillard
Genre : Fantastique, Mythologie japonaise
Nombre de pages : 206
Éditions : Publishroom
Année : 2017
Prix : 12 ¤
Sites de vente : Amazon / Cultura
Page Facebook officielle de l'auteur : Virginia Besson Robillard Books
Site de l'auteur : Virginia B Robillard Books

Sorah, Miriel et Hénora, sont des triplettes un peu particulières. En effet, ce sont de puissantes sorcières, transportées du XVIIème au XXIème siècle pour échapper au bûcher par leur 'oncle' Jin, lui-même génie. Depuis leur maison près de Salers, elles s'efforcent désormais de résoudre toutes sortes d'affaires mystérieuses.
Ce qu'elles ignorent c'est que leur voyage dans le temps a engendré de grands bouleversements dans le monde magique, dont certains aux conséquences désastreuses...
Ce qu'elles ignorent c'est que leur voyage dans le temps a engendré de grands bouleversements dans le monde magique, dont certains aux conséquences désastreuses...

______J'ai connu cette saga en flânant dans une grande librairie et j'ai été ravie de pouvoir la découvrir lorsqu'on me l'a offerte. Déjà, je dois dire que j'adore la couverture, les tons ainsi que les traits du dessin me plaisent beaucoup. Ceci dit, même après lecture, j'avoue ne pas avoir compris pourquoi avoir choisi ce titre puisque l'intrigue n'est pas plus centrée sur le personnage en question que sur un autre...
______Sorah, Míriel et Hénora habitent le petit village de Salers, en France, avec leur oncle Jin. Toutes trois sorcières, elles ont fait un voyage dans le temps afin d'échapper au bûcher. Hélas, le monde magique a été bouleversé par leur changement d'époque, et elles vont devoir réparer leurs bêtises. C'est dans ce contexte que Ryūnín, un roi dragon japonais, vient les voir : sa femme ayant été aspirée par un livre de contes lors du grand bouleversement, il a maintes fois envoyé des hommes pour la récupérer. Aucun n'en étant revenu malgré les siècles, il a donc besoin de l'intervention des triplées pour la sauver.
______Il y a de l'action dès les premières pages, ce qui fait qu'on rentre tout de suite dans l'histoire. Les choses se corsent quand Ryūnín fait son apparition, car nous avons alors droit au vocabulaire japonais lorsque le roi dragon explique la situation. N'étant pas une adepte de cette culture (bien que très riche, je le reconnais volontiers), les mots en japonais m'ont plutôt déstabilisée et régulièrement perdue. J'ai aimé que l'auteur utilise les appellations originales des mythes qu'elle a voulu exposer, mais heureusement qu'il y a un lexique à la fin du livre, parce que ça m'a permis de découvrir la mythologie japonaise de manière un peu moins brutale.
______Les personnages sont plutôt nombreux, et n'ayant pas tout de suite fait la différence entre les origines et spécificités de tous (et notamment des « mythes » japonais enfermés dans le livre de Ryūnín), j'en ai parfois confondu certains. Il m'a fallu par exemple désigner Isseï et Akira par des qualificatifs occidentaux relatifs à leur nature pour intégrer ce qu'ils étaient, et visualiser les trois s½urs grâce à la couverture afin de me rentrer dans le crâne qui était qui. Mis à part ça, ils sont tous dissociables les uns des autres grâce à leurs tempéraments différents. J'ai notamment beaucoup aimé le sens de l'honneur de Yoshitsune et l'humour pince-sans-rire d'Avicenne. Je suis d'ailleurs ravie que ce dernier accompagne de nouveau les s½urs dans le second volet de leurs aventures. J'ai bien aimé Sorah, Míriel et Hénora, j'ai apprécié les suivre, mais je ne me suis pas vraiment attachée à elles. Cela est sûrement dû à la rapidité du récit et au manque d'émotion qu'il dégage en conséquent.
______En effet, j'ai trouvé certaines scènes vraiment trop rapides. D'une part, Míriel et Hénora résolvent trop vite les énigmes qui leur sont proposées ; et d'autre part, les épreuves sont réussies trop facilement. Les combats contre les méchants sont réglés en quelques coups de cuillères à pot, ce qui se résume à quelques pages à peine. Les plans des héros n'échouent jamais, les quelques blessures sont dues au sacrifice et non à l'inattention ou à la fatigue. Du coup, on n'a pas le temps de ressentir du stress ou de la peur pour les héros qu'ils ont déjà vaincu leur ennemi. Pour que je trouve ça plus crédible, il m'aurait fallu des scènes moins survolées, plus développées et notamment en usant l'émotionnel. Elles sont malgré tout bien décrites, mais auraient été parfaites à mon goût avec ce petit (gros ?) plus.
______On sent par ailleurs que la plume est jeune, mais ça n'empêche pas le texte d'être soigné et propre, tant au niveau de la syntaxe que du fond. On ressent tout le travail de l'auteur, la passion qui l'anime, et j'aime ça ; c'est le genre de chose qui me fait presque oublier les défauts d'un livre. En plus, le style d'écriture est doux, adapté aux plus jeunes comme aux plus grands.
______En bref, cette histoire mêlant magie et mythes japonais m'a vraiment intriguée. Malgré mes difficultés à m'y repérer, notamment à cause du vocabulaire original spécifique qui m'est totalement inconnu, j'ai tout de même apprécié découvrir ces mythes à travers les aventures de Sorah, Míriel et Hénora. Cependant, j'aurais aimé que certaines scènes soient plus développées, particulièrement concernant les combats, car ainsi plus tournées vers l'émotion, je reste persuadée que cela aurait pu me permettre de m'attacher aux personnages. Je les ai bien aimés, bien sûr, mais je ne me suis pas sentie attendrie ou attirée vers l'un d'eux. Toutefois, je vais certainement me plonger rapidement dans le deuxième tome de la saga, parce que je suis très curieuse de découvrir les autres aventures des s½urs Armaciès !
______Sorah, Míriel et Hénora habitent le petit village de Salers, en France, avec leur oncle Jin. Toutes trois sorcières, elles ont fait un voyage dans le temps afin d'échapper au bûcher. Hélas, le monde magique a été bouleversé par leur changement d'époque, et elles vont devoir réparer leurs bêtises. C'est dans ce contexte que Ryūnín, un roi dragon japonais, vient les voir : sa femme ayant été aspirée par un livre de contes lors du grand bouleversement, il a maintes fois envoyé des hommes pour la récupérer. Aucun n'en étant revenu malgré les siècles, il a donc besoin de l'intervention des triplées pour la sauver.
______Il y a de l'action dès les premières pages, ce qui fait qu'on rentre tout de suite dans l'histoire. Les choses se corsent quand Ryūnín fait son apparition, car nous avons alors droit au vocabulaire japonais lorsque le roi dragon explique la situation. N'étant pas une adepte de cette culture (bien que très riche, je le reconnais volontiers), les mots en japonais m'ont plutôt déstabilisée et régulièrement perdue. J'ai aimé que l'auteur utilise les appellations originales des mythes qu'elle a voulu exposer, mais heureusement qu'il y a un lexique à la fin du livre, parce que ça m'a permis de découvrir la mythologie japonaise de manière un peu moins brutale.
______Les personnages sont plutôt nombreux, et n'ayant pas tout de suite fait la différence entre les origines et spécificités de tous (et notamment des « mythes » japonais enfermés dans le livre de Ryūnín), j'en ai parfois confondu certains. Il m'a fallu par exemple désigner Isseï et Akira par des qualificatifs occidentaux relatifs à leur nature pour intégrer ce qu'ils étaient, et visualiser les trois s½urs grâce à la couverture afin de me rentrer dans le crâne qui était qui. Mis à part ça, ils sont tous dissociables les uns des autres grâce à leurs tempéraments différents. J'ai notamment beaucoup aimé le sens de l'honneur de Yoshitsune et l'humour pince-sans-rire d'Avicenne. Je suis d'ailleurs ravie que ce dernier accompagne de nouveau les s½urs dans le second volet de leurs aventures. J'ai bien aimé Sorah, Míriel et Hénora, j'ai apprécié les suivre, mais je ne me suis pas vraiment attachée à elles. Cela est sûrement dû à la rapidité du récit et au manque d'émotion qu'il dégage en conséquent.
______En effet, j'ai trouvé certaines scènes vraiment trop rapides. D'une part, Míriel et Hénora résolvent trop vite les énigmes qui leur sont proposées ; et d'autre part, les épreuves sont réussies trop facilement. Les combats contre les méchants sont réglés en quelques coups de cuillères à pot, ce qui se résume à quelques pages à peine. Les plans des héros n'échouent jamais, les quelques blessures sont dues au sacrifice et non à l'inattention ou à la fatigue. Du coup, on n'a pas le temps de ressentir du stress ou de la peur pour les héros qu'ils ont déjà vaincu leur ennemi. Pour que je trouve ça plus crédible, il m'aurait fallu des scènes moins survolées, plus développées et notamment en usant l'émotionnel. Elles sont malgré tout bien décrites, mais auraient été parfaites à mon goût avec ce petit (gros ?) plus.
______On sent par ailleurs que la plume est jeune, mais ça n'empêche pas le texte d'être soigné et propre, tant au niveau de la syntaxe que du fond. On ressent tout le travail de l'auteur, la passion qui l'anime, et j'aime ça ; c'est le genre de chose qui me fait presque oublier les défauts d'un livre. En plus, le style d'écriture est doux, adapté aux plus jeunes comme aux plus grands.
______En bref, cette histoire mêlant magie et mythes japonais m'a vraiment intriguée. Malgré mes difficultés à m'y repérer, notamment à cause du vocabulaire original spécifique qui m'est totalement inconnu, j'ai tout de même apprécié découvrir ces mythes à travers les aventures de Sorah, Míriel et Hénora. Cependant, j'aurais aimé que certaines scènes soient plus développées, particulièrement concernant les combats, car ainsi plus tournées vers l'émotion, je reste persuadée que cela aurait pu me permettre de m'attacher aux personnages. Je les ai bien aimés, bien sûr, mais je ne me suis pas sentie attendrie ou attirée vers l'un d'eux. Toutefois, je vais certainement me plonger rapidement dans le deuxième tome de la saga, parce que je suis très curieuse de découvrir les autres aventures des s½urs Armaciès !
