

Titre : Les Somnambules – Tome 1
Auteur : Ophélie Pemmarty
Genre : Romance gay, Vie quotidienne
Nombre de pages : 418
Éditions : Valentina
Année : 2013
Prix : 19 ¤
Site de vente : Boutique Valentina
Page Facebook de l'auteure : Ophélie Pemmarty Auteur
Site officiel de l'auteure : Ophélie Pemmarty
Auteur : Ophélie Pemmarty
Genre : Romance gay, Vie quotidienne
Nombre de pages : 418
Éditions : Valentina
Année : 2013
Prix : 19 ¤
Site de vente : Boutique Valentina
Page Facebook de l'auteure : Ophélie Pemmarty Auteur
Site officiel de l'auteure : Ophélie Pemmarty

Quentin a dix-sept ans. C'est un ado comme les autres, qui aime écouter de la musique, aller au cinéma, ou envoyer plein de textos... mais qui préfère les garçons aux filles. Même si ce n'est pas toujours facile, il assume et fait face au quotidien.
Depuis le début de l'année scolaire, un nouvel élève, Enzo, le trouble beaucoup. Pourtant, celui-ci semble le détester. Et quand ils se retrouvent partenaires pour un atelier très spécial, la situation devient encore plus tendue. Pourquoi Enzo est-il si distant avec lui, et à la fois si changeant ? Quels secrets cache-t-il derrière son attitude arrogante, son regard triste ?
Quentin voudrait le comprendre, l'aider, mais Enzo lui accordera-t-il sa confiance ?
Depuis le début de l'année scolaire, un nouvel élève, Enzo, le trouble beaucoup. Pourtant, celui-ci semble le détester. Et quand ils se retrouvent partenaires pour un atelier très spécial, la situation devient encore plus tendue. Pourquoi Enzo est-il si distant avec lui, et à la fois si changeant ? Quels secrets cache-t-il derrière son attitude arrogante, son regard triste ?
Quentin voudrait le comprendre, l'aider, mais Enzo lui accordera-t-il sa confiance ?


(A découvrir)
______J'avais entendu beaucoup de bien de ce livre mais la romance seule n'étant pas trop mon genre parce que je trouve ça trop fade, je ne pensais pas le lire un jour honnêtement. Par ailleurs, il s'agit d'un genre de romance particulière puisque c'est une romance gay, un genre que je n'avais jamais testé et que j'avais peur de ne pas apprécier. Et puis, des amies l'ont lu et me l'ont conseillé pour la beauté de l'histoire et de la plume de l'auteur, et après avoir vu une interview d'Ophélie Pemmarty, j'ai finalement acheté Les Somnambules sur un coup de tête. Après lecture, je ne le regrette pas parce que j'ai découvert une histoire magnifique. J'avais besoin de légèreté quand j'ai commencé ce livre et j'ai été exaucée.
______La couverture est relativement simple : on voit deux garçons sur un fond violet pailleté, ce qui donne une image aussi belle qu'attirante. Ce n'est pourtant pas la couverture (aussi belle soit-elle) qui m'a amenée vers ce livre, je le dis tout de suite, mais l'histoire en elle-même. En effet, cette dernière parle d'un amour entre deux personnes du même sexe : Quentin et Enzo. Ils deux garçons se retrouvent ensemble lors d'un atelier très spécial et se doivent de collaborer s'ils veulent obtenir une bonne note. Mais l'aventure prend une tournure inattendue. À travers les mots de Quentin, on suit l'évolution de l'histoire d'amour entre eux, leur quotidien, leurs déboires, leurs émois, leurs joies et leurs peines.
______C'est Quentin, dix-sept ans, qui narre l'histoire. Il est homosexuel et l'assume pleinement, même si cela a été difficile et que certains camarades de classe lui font encore sentir qu'ils perçoivent sa différence comme néfaste. Il adore la musique et joue de la guitare, est sérieux dans ses engagements, autant au niveau scolaire qu'au niveau personnel, mais c'est un rêveur. Il a tout le temps la tête dans les nuages. Je me suis facilement attachée à lui parce qu'il a un tempérament qui me ressemble, une façon de dire les choses aussi douce que de manière réaliste, et j'aime beaucoup. J'ai trouvé sa sensibilité touchante, et sa façon d'être très humaine. Il prend les choses comme elles viennent, essaye de faire avec et pense que chaque problème a sa solution. C'est un éternel optimiste qui ne s'avoue jamais vaincu, et j'ai vraiment aimé sa combativité. Pour le mettre au tapis, il en faut beaucoup, et j'adore cette vision de choses, car ça le rend fort et déterminé.
______Enzo a dix-sept ans aussi mais est moins bien dans sa peau que Quentin. Non pas parce qu'il n'assume pas son homosexualité, non, mais plutôt à cause de son passé. Il n'a pas fait de grosses conneries, je rassure ceux qui ont pensé cela un instant, mais c'est « juste » qu'il a toujours été plus ou moins seul. Dès le départ, on voit qu'il n'a pas l'habitude de s'ouvrir aux autres, de partager des choses avec un ami. J'ai beaucoup aimé son côté gros dur qui cache sa sensibilité. En effet, il se révèle lorsqu'il est avec Quentin : de garçon réservé au regard sévère qu'on n'ose pas approcher, il passe à quelqu'un de sensible, joueur et passionné en sa compagnie. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé sa façon de remettre en place Jonathan, l'homophobe de leur lycée.
______Et puis il y a aussi les amis du duo, Florent et Alice. Ils sont gentils mais je ne saurais pas quoi dire de plus sur eux étant donné qu'on les voit peu finalement par rapport aux deux héros. La mère de Quentin est vraiment une mère formidable tandis que les parents d'Enzo sont plus que distants. Comme dit Quentin, ils font parfois froid dans le dos.
______Les deux garçons sont très attachants car criants de réalisme. Ce qu'ils disent sont parfois des vérités qui nous percutent en plein c½ur. J'ai même eu envie de vous montrer pleins d'extraits tellement le nombre de passages qui m'ont frappée sont plus nombreux que je l'aurais pensé. De ce fait, j'ai trouvé ce livre très touchant, l'histoire très belle, et la plume sublime. J'appréhendais cette lecture car je n'avais jamais testé la romance gay (et la romance « simple » tout court non plus il me semble en fait), je ne savais pas du tout dans quoi je me lançais. C'était un défi, autant pour moi que pour l'auteure, et je le trouve parfaitement relevé. Du coup, je tiens à féliciter Ophélie Pemmarty : c'est après une interview dans une émission de télé que j'ai voulu connaître ta plume, et je ne le regrette absolument pas. Tu as une façon de traiter le sujet qui est magnifique, et on en redemande.
______La seule chose qui m'a un peu dérangée, ce sont les négations qui disparaissent parfois, laissant place au langage parlé. Ça m'a fait étrange et j'ai parfois dû relire la phrase une autre fois pour la comprendre mais bon, ce n'est pas énorme. Du coup, Les Somnambules n'est pas un coup de c½ur mais s'en est dangereusement approché. J'ai été profondément touchée par l'histoire, et nul doute que je retenterai ce genre de lectures une prochaine fois. Néanmoins, je ne le classe pas dans mes coups de c½ur car au bout d'un moment, la romance m'a lassée. En fait, j'ai compris pourquoi je ne lis jamais de romance simple, sans autres intrigues derrière : parce que ça finit par me lasser si on a que l'histoire d'amour au premier plan. J'ai besoin d'avoir une seconde intrigue pour être centrée sur plusieurs choses à la fois. Du coup, n'avoir que la romance dans ce roman, ce n'est pas négatif en soi bien sûr, mais pour moi, ça a relégué le livre de la catégorie « coup de c½ur » à celle de « très bonne lecture ». Je ne fais aucun reproche à l'histoire ; je constate juste mon ressenti, car j'ai passé un très bon moment en compagnie de Quentin, Enzo, et la plume d'Ophélie.
______En bref, une très bonne découverte et une lecture vraiment agréable, qui m'a donné envie de tester d'autres lectures de ce genre. Des personnages forts et touchants, criants de réalisme qui nous fait penser qu'ils pourraient être nos amis, et qui nous font comprendre que le combat contre l'homophobie n'en est encore qu'à son début et qu'il faut qu'on revoie nos positions sur le sujet. La plume d'Ophélie Pemmarty, poétique, délicate, et percutante, permet de faire passer un message fort tout en douceur, et rien que pour ça, je conseille à tout le monde d'ouvrir Les Somnambules.
______La couverture est relativement simple : on voit deux garçons sur un fond violet pailleté, ce qui donne une image aussi belle qu'attirante. Ce n'est pourtant pas la couverture (aussi belle soit-elle) qui m'a amenée vers ce livre, je le dis tout de suite, mais l'histoire en elle-même. En effet, cette dernière parle d'un amour entre deux personnes du même sexe : Quentin et Enzo. Ils deux garçons se retrouvent ensemble lors d'un atelier très spécial et se doivent de collaborer s'ils veulent obtenir une bonne note. Mais l'aventure prend une tournure inattendue. À travers les mots de Quentin, on suit l'évolution de l'histoire d'amour entre eux, leur quotidien, leurs déboires, leurs émois, leurs joies et leurs peines.
______C'est Quentin, dix-sept ans, qui narre l'histoire. Il est homosexuel et l'assume pleinement, même si cela a été difficile et que certains camarades de classe lui font encore sentir qu'ils perçoivent sa différence comme néfaste. Il adore la musique et joue de la guitare, est sérieux dans ses engagements, autant au niveau scolaire qu'au niveau personnel, mais c'est un rêveur. Il a tout le temps la tête dans les nuages. Je me suis facilement attachée à lui parce qu'il a un tempérament qui me ressemble, une façon de dire les choses aussi douce que de manière réaliste, et j'aime beaucoup. J'ai trouvé sa sensibilité touchante, et sa façon d'être très humaine. Il prend les choses comme elles viennent, essaye de faire avec et pense que chaque problème a sa solution. C'est un éternel optimiste qui ne s'avoue jamais vaincu, et j'ai vraiment aimé sa combativité. Pour le mettre au tapis, il en faut beaucoup, et j'adore cette vision de choses, car ça le rend fort et déterminé.
______Enzo a dix-sept ans aussi mais est moins bien dans sa peau que Quentin. Non pas parce qu'il n'assume pas son homosexualité, non, mais plutôt à cause de son passé. Il n'a pas fait de grosses conneries, je rassure ceux qui ont pensé cela un instant, mais c'est « juste » qu'il a toujours été plus ou moins seul. Dès le départ, on voit qu'il n'a pas l'habitude de s'ouvrir aux autres, de partager des choses avec un ami. J'ai beaucoup aimé son côté gros dur qui cache sa sensibilité. En effet, il se révèle lorsqu'il est avec Quentin : de garçon réservé au regard sévère qu'on n'ose pas approcher, il passe à quelqu'un de sensible, joueur et passionné en sa compagnie. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé sa façon de remettre en place Jonathan, l'homophobe de leur lycée.
______Et puis il y a aussi les amis du duo, Florent et Alice. Ils sont gentils mais je ne saurais pas quoi dire de plus sur eux étant donné qu'on les voit peu finalement par rapport aux deux héros. La mère de Quentin est vraiment une mère formidable tandis que les parents d'Enzo sont plus que distants. Comme dit Quentin, ils font parfois froid dans le dos.
______Les deux garçons sont très attachants car criants de réalisme. Ce qu'ils disent sont parfois des vérités qui nous percutent en plein c½ur. J'ai même eu envie de vous montrer pleins d'extraits tellement le nombre de passages qui m'ont frappée sont plus nombreux que je l'aurais pensé. De ce fait, j'ai trouvé ce livre très touchant, l'histoire très belle, et la plume sublime. J'appréhendais cette lecture car je n'avais jamais testé la romance gay (et la romance « simple » tout court non plus il me semble en fait), je ne savais pas du tout dans quoi je me lançais. C'était un défi, autant pour moi que pour l'auteure, et je le trouve parfaitement relevé. Du coup, je tiens à féliciter Ophélie Pemmarty : c'est après une interview dans une émission de télé que j'ai voulu connaître ta plume, et je ne le regrette absolument pas. Tu as une façon de traiter le sujet qui est magnifique, et on en redemande.
______La seule chose qui m'a un peu dérangée, ce sont les négations qui disparaissent parfois, laissant place au langage parlé. Ça m'a fait étrange et j'ai parfois dû relire la phrase une autre fois pour la comprendre mais bon, ce n'est pas énorme. Du coup, Les Somnambules n'est pas un coup de c½ur mais s'en est dangereusement approché. J'ai été profondément touchée par l'histoire, et nul doute que je retenterai ce genre de lectures une prochaine fois. Néanmoins, je ne le classe pas dans mes coups de c½ur car au bout d'un moment, la romance m'a lassée. En fait, j'ai compris pourquoi je ne lis jamais de romance simple, sans autres intrigues derrière : parce que ça finit par me lasser si on a que l'histoire d'amour au premier plan. J'ai besoin d'avoir une seconde intrigue pour être centrée sur plusieurs choses à la fois. Du coup, n'avoir que la romance dans ce roman, ce n'est pas négatif en soi bien sûr, mais pour moi, ça a relégué le livre de la catégorie « coup de c½ur » à celle de « très bonne lecture ». Je ne fais aucun reproche à l'histoire ; je constate juste mon ressenti, car j'ai passé un très bon moment en compagnie de Quentin, Enzo, et la plume d'Ophélie.
______En bref, une très bonne découverte et une lecture vraiment agréable, qui m'a donné envie de tester d'autres lectures de ce genre. Des personnages forts et touchants, criants de réalisme qui nous fait penser qu'ils pourraient être nos amis, et qui nous font comprendre que le combat contre l'homophobie n'en est encore qu'à son début et qu'il faut qu'on revoie nos positions sur le sujet. La plume d'Ophélie Pemmarty, poétique, délicate, et percutante, permet de faire passer un message fort tout en douceur, et rien que pour ça, je conseille à tout le monde d'ouvrir Les Somnambules.


« La douleur physique est parfois préférable à la douleur morale. Parce qu'on sait que ça va finir par passer. Le reste, ça peut durer des années, peut-être même la vie entière. Et crois-moi, le mépris ou l'indifférence, ça fait plus de dégâts qu'une gifle ou un truc comme ça... »
« Faut savoir dire ce qu'on pense, ce qu'on a envie de faire. Si on s'exprime pas, si on laisse les autres décider pour nous, on passe à côté de tout et puis on regrette, mais quand on en est aux regrets, c'est déjà trop tard. Pour tout ça, faut quand même du courage [...] »
« Je ne pensais pas qu'aimer pouvait être si douloureux. Mais même si je l'avais su, ça aurait changé quoi, hein ? On ne peut pas se battre contre ses sentiments. On ne choisit pas d'aimer une personne en particulier et pas quelqu'un d'autre à la place. C'est comme ça, ça nous tombe dessus et on ne peut rien y faire. »
« Ce n'est pas une question d'être homo ou hétéro, tu tombes amoureux de quelqu'un et tu ne peux rien y faire, même si cette personne est du même sexe que toi... »
« Vous savez, on n'entend pas beaucoup parler de ce qui se passe contre nous, de cette sale intolérance, de cette méchanceté gratuite. Parce que c'est ça, hein... Qu'est-ce qu'ils peuvent nous reprocher vraiment, les gens, vous y avez pensé ? Rien. Juste d'être un peu différents, de ne pas aimer les filles quand on est un garçon et vice-versa. C'est totalement nul. Ils n'ont rien compris à la vie, à l'amour. Parce que quand on aime, ça va au-delà du sexe, on aime une personne pour ce qu'elle est, ce qu'elle nous inspire, ce qu'elle nous fait ressentir... et puis c'est tout. »
« Faut savoir dire ce qu'on pense, ce qu'on a envie de faire. Si on s'exprime pas, si on laisse les autres décider pour nous, on passe à côté de tout et puis on regrette, mais quand on en est aux regrets, c'est déjà trop tard. Pour tout ça, faut quand même du courage [...] »
« Je ne pensais pas qu'aimer pouvait être si douloureux. Mais même si je l'avais su, ça aurait changé quoi, hein ? On ne peut pas se battre contre ses sentiments. On ne choisit pas d'aimer une personne en particulier et pas quelqu'un d'autre à la place. C'est comme ça, ça nous tombe dessus et on ne peut rien y faire. »
« Ce n'est pas une question d'être homo ou hétéro, tu tombes amoureux de quelqu'un et tu ne peux rien y faire, même si cette personne est du même sexe que toi... »
« Vous savez, on n'entend pas beaucoup parler de ce qui se passe contre nous, de cette sale intolérance, de cette méchanceté gratuite. Parce que c'est ça, hein... Qu'est-ce qu'ils peuvent nous reprocher vraiment, les gens, vous y avez pensé ? Rien. Juste d'être un peu différents, de ne pas aimer les filles quand on est un garçon et vice-versa. C'est totalement nul. Ils n'ont rien compris à la vie, à l'amour. Parce que quand on aime, ça va au-delà du sexe, on aime une personne pour ce qu'elle est, ce qu'elle nous inspire, ce qu'elle nous fait ressentir... et puis c'est tout. »